DIAPORAMA

Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com Fichier hébergé par Archive-Host.com

mardi 12 juillet 2011

Recours gracieux EXAPAQ - suites

Notre recours a débouché sur deux réunions, dont il nous semble important de vous faire part.

29 juin 2011 : Réunion avec toutes les parties prenantes : la société EXAPAQ, les Services de l’Agglomérationd’Evry, l’AFTRP, le Maire de Bondoufle, Bondoufle Energies Nouvelles.

Présentation des activités de la Société EXAPAQ :

- Actuellement (ZA des Bordes) : 12 salariés sédentaires et 35 conducteurs, 36 tournées de camionnettes et 3 de camions, messagerie sur toute l’Essonne.

- Projet de nouvelle implantation : pour faire face à la croissance de l’activité, construction d’un bâtiment de 170 m de long comprenant 10 quais camions et 66 quais camionnettes.

Examen du recours gracieux :

- EXAPAQ propose d’emblée quelques modifications au permis de construire, validant ainsi les anomalies soulevées dans notre recours :

o Requalification de l’activité en entrepôt l et non en industrie

o Adaptation de l’entrée du site pour permettre le stationnement d’un poids lourd en attente d’entrée, ailleurs que sur la voie publique

o Mise en conformité des plantations prévues

- Aucune proposition quant aux difficultés de circulation prévisibles dans l’avenir dans ce secteur qui sera très fréquenté. La voirie et ses éventuels aménagements ne sont pas de la compétence d’EXAPAQ, à qui il a été vendu un terrain conforme à la pratique de l’activité prévue.

- Les autres parties prenantes n’ont pas envisagé de solution à ce problème et tentent de minimiser l’impact de l’activité d’EXAPAQ sur le trafic. Le Maire semble presque « extérieur » au débat, laissant la main à la CAECE et à l’AFTRP...

- Bondoufle Energies Nouvelles rappelle les flux prévisibles :

o La rue du Grand Noyer est un axe Est-Ouest très fréquenté par les Bondouflois

o L’ouverture de la rue du Canal génère un important trafic d’échange avec la Marinière (non anticipé)

o Le projet Atland de bureaux-activités, situé en face, va lui aussi générer du trafic

o Le projet des Portes de Bondoufle, limitrophe, va également créer un important trafic

o Accessoirement l’activité de loisirs de Koonyparc sera impactée

o La voirie de la rue du Gros Noyer est très insuffisante pour accueillir un tel trafic et les croisements ne sont pas prévus pour.

Le Directeur des opérations d’EXAPAQ précise qu’il attend une réponse dans les jours qui suivent quant à la levée du recours gracieux. Le planning du projet ne permet pas d’envisager une procédure contentieuse. En cas de risque, EXAPAQ renoncera à son projet sur Bondoufle.

- Fin de la réunion -

Bondoufle Énergies Nouvelles prend rendez vous avec la CAECE pour discuter des problèmes de circulation et des aménagements nécessaires qui lui permettraient d’abandonner son recours contre le PC d’EXAPAQ.

5 juillet 2011 : Réunion entre la CAECE et Bondoufle Énergies Nouvelles

Nous avons sollicité cette réunion en considérant que le problème essentiel soulevé par le projet EXAPAQ est relatif à l’absence d’étude sérieuse des flux de circulation prévisibles dans ce secteur de Bondoufle, compte tenu des différents projets en cours.

Nous avons expliqué que notre acceptation du projet EXAPAQ était liée à un aménagement de la voirie et des accès à ce site, en proposant des solutions d’accès possible par l’arrière du site évitant l’utilisation de la rue du Gros Noyer.

Nous avons clairement démontré l’insuffisance de la voirie prévue et la nécessité de revoir en profondeur les voies de circulation dans ce secteur.

Nos interlocuteurs ont admis la justesse de notre point de vue, constatant la nécessité d’engager des études approfondies pour régler ce problème, précisant que la voirie dans les ZA concernées était de la responsabilité de la CAECE, et qu’à ce jour aucun financement n’était prévu pour un quelconque aménagement.

Qui dit études, financement, mise en chantier dit délais de réalisation conséquents...incompatibles avec le planning d’implantation du projet EXAPAQ.

Nous avons alors dit qu’un engagement de réalisation nous suffirait pour stopper notre recours, mais, très honnêtement, il nous a été répondu qu’aucun engagement ne pouvait être pris de manière réaliste, si ce n’est celui d’engager des études d’aménagement.

Par ailleurs, nous avons souligné l’incohérence d’implanter un tel bâtiment, à cet endroit, proche des équipements publics envisagés dans le cadre du projet des Portes de Bondoufle, c'est-à-dire dans la ville...

La réunion s’est terminée sur une mise en garde de la CAECE contre le risque d’adresser un signal négatif aux investisseurs potentiellement intéressés par les opportunités sur les ZA de Bondoufle.

Nous l’entendons mais considérons que ce n’est pas une raison suffisante pour compromettre le cadre de vie des Bondouflois et qu’a contrario, des dossiers d’investissement plus complets, allant dans le sens d’un développement harmonieux d’activités non génératrices de nuisances auraient toutes les chances d’aboutir.

mercredi 6 juillet 2011

Santé, social… Bondoufle absente ?

Deux constats identiques, qui sont deux déceptions successives…

Membre du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Bondoufle en tant qu’élue municipale, aux côtés des élus de la majorité et des représentants d’associations, je suis souvent dubitative devant les actions, et plus précisément le nombre réduit d’actions sociales, portées par notre ville. Finalement, peu d’aides sont apportées car peu de demandes arrivent en commission par rapport à la taille de notre population. Les familles connues depuis longtemps par le Premier adjoint qui gère le CCAS, Guy Bourlard, sont aidées quand elles le sollicitent, pour les autres, nouvellement implantées sur la ville, c’est moins sûr. Nous savons les difficultés rencontrées par un certain nombre de familles en cette période de crise économique, y compris à Bondoufle.

Ayant appris que l’Union Départementale des CCAS organisait pour l’automne prochain un temps fort fédérant les différents CCAS de l’Essonne, j’ai proposé mes services à cette UDCCAS. J’y ai découvert que dans certaines villes du département les CCAS développent des projets novateurs qu’il est intéressant de partager, de même qu’il est utile de prendre le temps de réfléchir au sens des actions de ces institutions qui ont la responsabilité de porter les politiques sociales des villes. D’où ce temps fort à l’automne.

Hélas, j’ai alors découvert que Bondoufle ne participe pas à l’UDCCAS, alors même que cette Union Départementale rassemble des communes de toutes tailles et de tout bord politique. Pourquoi ?

Même constat lors de la Conférence régionale de santé organisée en Essonne le mercredi 29 juin dernier. De quoi s’agissait-il ? Rien de moins que de contribuer à la réflexion autour du Plan Stratégique que l’ARS (Agence Régionale de Santé) est en train d’élaborer pour toute l’Ile-de-France. L’enjeu est de s’impliquer dans la démarche de démocratie sanitaire qui se met en place progressivement, pour élaborer le schéma régional de l’offre de soins. Ce jour-là, à l’initiative tant du Conseil général de l’Essonne que de la Région Ile-de-France, deux ateliers étaient ouverts pour contribuer au diagnostic sur l’offre de soins et sur le médico-social dans le département. J’y ai participé à plusieurs titres, comme élue et comme universitaire travaillant sur ces sujets.

Parmi les 200 personnes présentes, beaucoup de salariés hospitaliers, syndicalistes, des médecins de tout statut, des associations et des mutuelles, et… pas mal d’élus : outre ceux de la région ou du Département, des adjoints à la santé et la solidarité de nombreuses villes de l’Essonne. Et pas de représentant officiel de la ville de Bondoufle Certes, le poste d’adjoint à la santé n’existe pas chez nous… La santé en général, les questions sur l’accès aux soins, leur coût croissant ou les inquiétudes sur la démographie médicale comme les difficultés pour trouver des remplaçants lorsqu’un professionnel s’en va, tout cela n’a aucune réalité sur la ville pour que les élus majoritaires ne s’en soucient pas ?

Cet éloignement des préoccupations quotidiennes des Bondouflois est inquiétant.

dimanche 3 juillet 2011

Bilan des deux ateliers citoyens de juin 2011 - II. 23 juin : Atelier « Programmation des équipements publics »

Encore moins de monde qu’au précédent atelier…

L’essentiel pour l'agence Ville Ouverte était de prendre les avis de la population thème par thème. Or, des avis nous en avions, nous avions beaucoup réfléchi à la question du sous équipement de Bondoufle dans les secteurs du sport, de la culture ou de la jeunesse lors de notre candidature aux élections municipales de 2008. Et depuis, nous poursuivons le travail.

Voici les positions que nous avons apportées au débat au nom de Bondoufle Énergies Nouvelles :

- Petite enfance : Globalement, la ville a enfin progressé avec la construction de la Maison de la Petite Enfance, ce qui était indispensable et motivé par la recherche de subventions de la CAF. Ce qui fait que sur ce sujet nous sommes moins en retard que sur d’autres. Néanmoins nous avons soulevé deux points d’attention :

o La taille des équipements, déjà saturés aujourd’hui, en particulier le RAM (relais assistantes maternelles) ; de même la ludothèque n’est ouverte qu’aux 0-3 ans alors qu’on peut « jouer » à tout âge !

o Le nombre d’assistantes maternelles indépendantes est important, elles font partie à part entière de l’offre de services pour la petite enfance sur la ville et doivent être consultées pour ce projet.

- Scolaire : Le nombre de groupes scolaires est suffisant, et ce qui les caractérise est une taille assez modeste, ce qui donne des écoles à taille humaine. Il ne faudrait pas construire dans le Portes de Bondoufle une giga-école qui n’aurait rien à voir… En revanche, elles n’ont pas été entretenues comme il l’aurait fallu, ce qui fait que des travaux de rénovation importants sont à prévoir à peu près partout. Depuis 3 ans, la ville rénove régulièrement Mermoz et délaisse les autres… Savoir s’il faut ou non fermer l’école Saint Exupéry est à discuter plus précisément avec les personnes concernées. Quant à la carte scolaire, c’est la ville qui la définit. Attention aussi à surveiller les capacités d’accueil du collège (aujourd’hui en perte légère d’effectifs sur les dix dernières années) : il ne pourra pas absorber une augmentation forte ! Le lycée, lui, est très en dessous de ses capacités d’accueil, une marge réelle existe.

- Jeunesse : Ce point n’était pas prévu pour la réunion, nous l’avons abordé puisque cela fait un moment que nous nous inquiétons de l’absence totale de lieu de vie et d’activités pour les jeunes bondouflois. On ne peut pas d’un côté se plaindre que les jeunes trainent et de l’autre ne rien leur proposer, ni lieu (sauf McDo !!!) ni moments conviviaux ou rencontres.

- Sport : Nous avons rappelé nos propos de 2008 : la vie associative est riche sur notre ville, et en particulier dans le domaine du sport. Malheureusement, il n’y a toujours pas de maison des associations (donc pas de salles de réunion), et il manque cruellement de place pour les activités régulières des sportifs. Nous avions déjà écrit en 2008 que le gymnase des Trois-Parts était délabré et trop petit. Les deux gymnases du lycée n’ont pas suffi à absorber l’augmentation des sections et des adhérents. Nous avions proposé la construction d’un nouveau lieu sportif, plus petit qu’un gymnase car toutes les pratiques n’ont pas besoin de la hauteur sous plafond ni des dimensions d’un gymnase, mais qui offre des sols et des sanitaires adaptés. Nous pensions par exemple à l’équipement qui existe à Lisses (rue de Paris) : des salles de gymnastique, danse, taïchi… Ceci reste vrai aujourd’hui ! Donc nous insistons pour dire que le seul déplacement du gymnase des Trois-Parts vers le nouveau quartier ne résoudra rien, alors même que l’augmentation de population va entrainer de nouveaux besoins !

La discussion devait s’arrêter là…

Nous avons mis sur la table d’autres sujets liés :

- La médiathèque, dont parle souvent le Maire, et qu’il veut placer en pleine zone d’activité entre la salle des fêtes et la maison pour tous… Mauvais choix de localisation, qu’il faut réexaminer maintenant que le projet des Portes de Bondoufle existe !

- Même chose pour la localisation, décidée avant ce projet, du futur Centre Technique Municipal, et l’extension de la salle centrale de la Maison pour Tous… le fait de penser un agrandissement de la ville vers l’ouest, aussi important, oblige à repenser l’ensemble pour garder une cohérence à la ville.

Le Maire dit que la concertation est en cours… Sera-t-il ouvert à ces propositions ? S’il n’en écoute aucune, nous saurons tous à quoi nous en tenir…