Une nouvelle hausse est annoncée pour début avril, de l’ordre de + 5%... Elle s’ajoute aux précédentes (avril et juillet 2010), et cette fois la facture énergétique commence sérieusement à peser très lourd dans le budget des ménages !
Pour les Bondouflois, la pilule est d’autant plus amère que nous sommes en grande majorité installés dans des quartiers où l’énergie Gaz nous a été imposée (quelques quartiers comme le Golf font exception). Gaz de France ayant installé le réseau sur la ville, les propriétaires de logements ont été contraints de choisir cette énergie, laquelle a longtemps été intéressante par un prix bas. Les mêmes propriétaires se retrouvent aujourd’hui coincés par des factures qui gonflent sans cesse.
Bien sûr, on peut dans un premier temps dénoncer un mode de fixation du prix du gaz, indexé sur le prix du pétrole, pénalisant. On peut aussi fustiger la privatisation des fournisseurs d’énergie (Dominique de Villepin) qui éloigne l’entreprise de sa mission d’intérêt général.
Il semble surtout acquis aujourd’hui que la longue période de l’énergie à bas coût propre à la France est derrière nous. Comment nous en sortir ? En accélérant les programmes de rénovation et d’isolation de TOUS les logements privés et sociaux et des bâtiments publics. Dans une ville comme Bondoufle, cela veut dire aider tous les propriétaires à revenus faibles ou moyens à trouver les financements nécessaires, faute de quoi seuls les pavillons des familles aisées seront économes en énergie. C’est une question de justice sociale, autrement dit de développement durable au sens large.
Des mesures existent, autour de l’ANAH (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat) en particulier. Il faut les faire connaître aux bondouflois. Selon nous, ce devrait être le rôle de la municipalité. Que fait-elle ?
En prolongement se pose la question des choix d’énergie et de l’isolation dans les logements et bâtiments à venir des Portes de Bondoufle. Les normes en termes de consommation énergétique se sont renforcées, qui s’imposent à toute construction aujourd’hui. Nous ferons tout pour que les ambitions de la ville soient fortes, au-delà du minimum.
Sabine Nagel
