1/ Un moratoire pour remettre à plat à dossier mal engagé, condition d'un projet réussi
Nous refusons la facilité : nous ne cherchons pas à faire capoter le projet des Portes de Bondoufle, mais nous voulons qu’il reparte sur de bonnes bases. Tel qu’il est engagé, trop de questions sans réponse poussent à dire « non », et pourtant ce refus irait à l’encontre de l’intérêt des bondouflois, quoi qu’en disent quelques démagogues.
Dire seulement « non », chercher à figer Bondoufle tel qu’il est aujourd’hui, ce serait l’emmener lentement mais sûrement vers le déclin, le repli sur soi, l’éviction croissante de parties de la population, la suppression progressive de services publics (déjà en nombre insuffisants) impossibles à continuer à financer… Bondoufle ne doit pas se retrancher du monde. Nous l’avons dit et écrit depuis le début : une croissance maîtrisée de la ville permet de répondre à des besoins évidents (logements, équipements culturels et sportifs…).
Oui, parce que nous pensons que notre ville et ses habitants peuvent tirer profit d’un projet réussi, nous ferons tout notre possible pour qu’une mise à plat permette de bien repartir, et que les Bondouflois y gagnent.
Toute mutation nécessite du temps, de la discussion et de la pédagogie. C’est folie que de vouloir lancer coûte que coûte une première tranche avant même tout débat et avant que le projet soit finalisé.
Aussi, par la lettre ouverte jointe, nous demandons un moratoire de 6 mois, soient 4 mois hors été, pour qu’une concertation qui porte sur le fond et pas sur l’accessoire soit engagée afin que le projet soit partagé par tous, habitants et élus. De même, les autres projets en cours dans la ville (ZAC du Gros Noyer, CTM, Centre culturel ou médiathèque) doivent également connaître une pause le temps qu’émerge un projet d’ensemble.